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Les évaluations quantitatives des risques environnementaux (EQRE) des sites et sols pollués sont utilisées pour mettre en place des mesures de prévention ou de restauration des socio-écosystèmes contaminés comme la renaturation ou la spatialisation puis le dimensionnement des volumes de terre à traiter sur site en fonction des risques vis-à-vis des écosystèmes terrestres (Song et al., 2019; Louzon et al., 2022). Considérant l’application du concept One Health (Destoumieux-Garzon et al., 2018) aux processus de réhabilitation des sites contaminés, les EQRE peuvent par ailleurs être couplées à des évaluations quantitatives des risques sanitaires (EQRS) pour que les décisions de gestion combinent la prise en compte des enjeux sanitaires et environnementaux (Louzon et al., 2021a). L’identification, le calcul et le management des incertitudes sont des aspects importants à traiter dans une évaluation du risque afin de renforcer les conclusions de l’expertise en présentant et calculant également ses limites (Mesa-Frias et al., 2013; Nielsen et al., 2023; INERIS 2021). Ce processus est bien appréhendé actuellement dans les EQRS (Cox, 2012; Roudot, 2012; de Giudici 2014; INERIS 2021) et dans les EQRE sites-spécifiques selon la méthodologie de référence TRIADE (ISO 19204:2017). Les outils écotoxicologiques utilisés en EQRE sont très nombreux et variés au regard des différents usages environnementaux à évaluer, contextes de pollution, mécanismes écotoxicologiques sous-jacents, et de la diversité des écosystèmes...