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En France, l’utilisation du cuivre en tant que fongicide contre le mildiou de la vigne (Plasmopara viticola) remonte à 1882 avec l’invention de la bouillie bordelaise (Ca(OH)₂+CuSO₄). Le cuivre est la seule substance efficace pour la lutte contre le mildiou autorisée en agriculture biologique. Une polémique s’est ainsi développée sur l’usage de cet élément, écotoxique à forte dose, en agriculture biologique. Depuis 2018, les doses de cuivre appliquées sont règlementées pour tous les viticulteurs avec une dose maximale autorisée de 4 kg de cuivre/ha/an (soit 28 kg/ha sur 7 ans avec une possibilité de lissage). Des interrogations subsistent sur l’écotoxicité de cet élément dans les écosystèmes viticoles actuels en fonction de l’évolution des pratiques agricoles (réduction des doses, variabilité des formes et des formulations, etc.). L’objectif de cette fiche thématique est de faire un rapide état des lieux des connaissances sur l’écodynamique et l’écotoxicité du cuivre et de souligner les questions de recherche encore ouvertes...