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Les pratiques liées à l'intensification agricole d’après-guerre se sont traduites par une diminution de la diversité et de la connectivité paysagère, une perte des surfaces semi-naturelles (bois, haies, prairies), des changements dans la gestion des cultures et un recours important aux intrants chimiques comme les pesticides. Malgré les précautions prises par les agriculteurs pour limiter les « fuites » de pesticides, les applications entraînent des transferts dans l'atmosphère par dérive de pulvérisation et par volatilisation post-application depuis la surface traitée, et des transferts dans les sols par entraînement avec l'eau d'infiltration et de ruissellement. Ces modifications du paysage et le recours important aux pesticides peuvent affecter négativement la biodiversité et conduire à un déclin des fonctions assurées par les organismes vivants (Benton et al., 2003 ; Firbank et al., 2008)...