Hugo SENTENAC

Hugo SENTENAC

Postdoctorant en écologie de la santé (interactions pollution – maladies infectieuses)

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Hugo.sentenac[at]gmail.com

 

HugoSENTENAC

MOTS CLÉS

Maladies infectieusesSanté animale
Eco-épidémiologieElements métalliques non essentiels
AmphibiensRongeurs

 

FORMATION

2019 à 2023
Doctorat de recherche
 : « Liens entre le parasite d’amphibiens Batrachochytrium dendrobatis et les biofilms benthiques de lacs de montagne pyrénéens ». Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement (UMR 5245), Université Fédérale de Toulouse. Thèse retenue pour le prix Léopold Escande (en cours de d’évaluation).

2018 à 2019
Master of Science Wild Animal Health (mention Distinction, major de promotion). Royal Veterinary College & Zoological Society of London (UK).

2010 à 2015
Doctorat de médecine et chirurgie vétérinaire. VetagroSup, campus vétérinaire de Lyon, Université Lyon 1.

RECHERCHE

De manière générale, ma recherche porte sur l’écologie de la santé avec une dominante en écologie microbienne. Elle s’intègre dans le cadre théorique de la pyramide des maladies qui illustre le fait que l’apparition d’événements de santé (maladie, intoxications, mortalités massives) est sous contrôle de plusieurs facteurs interdépendants que sont (i) l’hôte (par exemple, un rongeur ou un amphibien), (ii) l’agent infectieux (quand une maladie infectieuse est étudiée), (iii) les microbiotes (intestinaux ou cutanés) de l’hôte, et (iv) les composantes biotiques (structure des communautés) et abiotiques (e.g. environnement physico-chimique) de l’environnement. L’équilibre entre ces différents éléments est perturbé par les facteurs de changements environnementaux globaux répertoriés par l’IPBES tels que déclin de biodiversité, changement climatique, changement d’affectation des espaces, pollutions (chimique, nutritive, etc), introduction d’espèces exotiques envahissantes, surexploitation des ressources, etc1. Comment ces changements environnementaux impactent la santé animale ou humaine ou celle d’autres organismes, en particulier les dynamiques de leurs infections, et comment en retour le fonctionnement des écosystèmes est impacté, forme le cadre général de mes recherches. Ma recherche s’articule en plusieurs axes interconnectés : l’étude de la maladie infectieuse ayant le plus d’impact sur la biodiversité (la chytridiomycose amphibienne), l’étude des écosystèmes lacustres des Pyrénées, notamment de la diversité de leurs biofilms benthiques, et actuellement, les liens entre pollutions, santé de l’hôte rongeur et invasions biologiques au Sénégal. Ma recherche est donc fortement inter- voire trans-disciplinaire, à l’interface entre sciences de la santé (épidémiologie, sciences vétérinaires, parasitologie) et sciences environnementales (écologie, écotoxicologie, limnologie, entre autres). Elle s’intègre parfaitement dans les démarches holistiques de la santé telles que l’approche One Health. En ce moment, je suis focalisé sur l’impact de la pollution aux éléments métalliques non essentiels sur le portage de parasites zoonotiques par l’hôte rongeur.

Date de modification : 23 mai 2024 | Date de création : 23 mai 2024 | Rédaction : QP